par Cryptide » Mardi 26 Août 2008, 02h16
Pour Equilibrium, j'ai déjà mentionné les scènes de combat de la dernière partie sur le fil consacré au film. Je noterai en particulier celle où Christian Bale et "Le père" cherchent à se tirer dessus au revolver à seulement quelques centimètres de distance (je ne me souviens pas avoir déjà vu ce genre de scène ailleurs. Etonnant.)
Volte Face de John Woo et ses nombreux gunfights entre Castor Troy et Sean Archer. La scène où ils se tirent dessus à travers un miroir, la confrontation dans l'église et, la plus belle scène selon moi et la plus inventive : la descente de police mouvementée dans le repaire de Troy où un enfant assiste au massacre (silencieux) un casque sur les oreilles.
Quelque scènes dans Le cinquième élément et un Bruce Willis aux prises avec les Mangalores nous vaut aussi quelques moments pétaradants. Notre héros nous montre aussi dans une scène sa manière très particulière de "parlementer" (une balle dans la tête).
Plus récemment (ce n'est pas un film de SF ou de fantastique mais bon...), Shoot'em up (avec Clive Owen et Paul Giamatti) est une incroyable succession de gunfights presque non-stop souvent burlesques.
Je viens de retrouver un résumé que j'avais écrit il y a quelques mois qui donnait une assez bonne idée, je pense, de son contenu (qu'on me pardonne la prétention de me citer moi-même...). Extrait :
Pour shooter, je dois dire que ça shoote ! A faire passer un film de John Woo pour un épisode de Louis La Brocante.
Un dur à cuire bien buriné (Clive Owen) se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Pas de chance...pour la vingtaine de types armés jusqu'au yeux qui cherchent des crosses à une jeune femme enceinte jusqu'aux dents. Heureusement pour elle, notre dur à cuire à une âme chevaleresque et un gros calibre. Les méchants, qui seraient plutôt pro-avortement express, tombent comme des mouches sous le feu croisé, décroisé et entrecroisé, d'un homme seul qui en vaut justement vingt. Le compte est bon. Et quand la femme se met à perdre les eaux, notre héros, flinguant toujours à tout va, trouvera encore le moyen de l'accoucher sur place, le nouveau né dans une pogne, le flingue dans l'autre, le dit flingue servant d'ailleurs à sectionner le cordon ombilical d'une balle mais ça ne fait pas mal. La maman passant tout de même l'arme à gauche - Clive Owen était trop occupé à droite - notre dur doux et dingue (mais surtout dur) s'improvise baby-sitter le temps de pouvoir le confier à une prostituée qui s'y entend justement pour talquer les fesses de ses clients, une chance. Mais d'autres porte-flingues ne tardent pas à rappliquer pour récupérer le bambin. Résultat : quelques cadavres de plus pour finir la soirée et Clive est satisfait d'avoir rempli son quota du jour.
Un qui n'est pas très jouasse, par contre, c'est Paul Giamatti, le chef de la meute décimée. Lui, c'est un pro, un dur aussi, comme Clive. Les deux hommes entament une lutte qui finit par devenir une affaire très personnelle, question de réputation. Mais le commanditaire de toute cette béchamel, lui, n'a toujours pas compris que Clive n'est pas du genre à brandir la couche-culotte de la rédition sans comprendre le pourquoi du comment de toute cette histoire (mais est-ce vraiment le plus important). Ce qui fait que le patron devra encore compter quelques défections parmi son personnel pour cause de mort subite. Oh pas beaucoup : une cinquantaine d'hommes à tout casser.
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