C'est en repensant aux vicissitudes de la vie - et comme le définit le dicitonnaire essentiellement les malheureuses - que je m'apitoie modérément sur le sort des animaux finissant dans nos assiettes. Jadis, et même de nos jours encore, la nourriture sur pattes se gagnait par la force des armes de chasse et des pièges.
Soit dit en passant, cet état de fait dure depuis des siècles, ce qui en dit long sur l'inertie naturelle des traditions humaines et de nos modes de vie, et laisse présager de celle d'un autre mécanisme écologique occulté par la crise financière 2008, la crise climatique et plus globalement environnementale, à rapprocher des effets des activités humaines.
"Tout chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien." Ce petit exercice de diction m'intriguait quand je n'étais qu'un gamin. Certes, je me passe de chasser, et je me passe à regret de chien.
Le chasseur peut se passer également de proie animale, laquelle n'est pas toujours destinée à finir dans une assiette et un estomac.
Le chasseur n'est pas non plus nécessairement un homme ; il peut être même un animal, et sa proie un homme. Autrement dit, j'aurais pu titrer le sujet prédateur. Ce qui me permet en corollaire d'écourter son introduction, car un titre nous viendra aussitôt à l'esprit et nous plongera au coeur de la jungle cinématographique, celui du film Predator.
Et cette référence cinématographique n'est pas anodine, car Predator nous mène à un chasseur encore plus célèbre : Alien. L'une des créatures du cinéma de science-fiction les plus parfaites. Certains me diront du cinéma d'horreur ; ce n'est tout simplement pas exclusif.
La chasse au chasseur est lancée...