Sunshine

[neocobalt]

Sunshine
2006
Réalisation : Danny Boyle
Scenario : Alex Garland
103 mn
Avec : Rose Byrne, Cliff Curtis, Chris Evans, Troy Garity, Cillian Murphy, Hiroyuki Sanada, Benedict Wong, Michelle Yeoh.

What if the sun dies...
Et si le soleil mourrait...

"2057, le soleil se meurt. Son agonie menace l'humanité toute entière. Pour sauver la Terre, un équipage de six hommes et deux femmes embarquent sur le vaisseau spatial Icarus II. Leur mission : transporter une bombe stellaire et la faire exploser à l'intérieur de l'étoile afin de la faire revivre. Après avoir perdu tout contact avec la Terre, l'aventure angoissante commence..."

Sunshine nous happe au coeur d'une odyssée brûlante ; destination : un soleil mourrant mais aux rayons toujours aussi aveuglants. Il nous entraîne tout au long d'un thriller philosophique qui a le mérite de dépeindre sans pause un tableau allégorique de la rencontre éternelle de l'homme et du soleil. D'aussi près, les rayons du soleil sont mortels ; il n'en est pas moins indispensable à la vie sur Terre, à la survie de l'humanité.

Je viens de visionner le film dont j'ai fait l'acquisition du DVD en début de soirée. Je ne sais pas si c'était de la surprise ou de l'étonnement, mais je ne m'étais pas imaginé une telle histoire, dans son traitement philosophique et son atmosphère incandescente. Le soleil est omniprésent, et devant sa magnificence, les tensions et les choix des membres de l'équipage d'Icarus ( 2ème du nom ) semblent ne pas faire le poids. Dans cette odyssée et cette mission de la dernière chance, c'est une fois n'est pas coutume l'aventure humaine qui nous est contée.

[john.koenig]

Je viens de voir ce film et j'ai été agréablement surpris.
J'avais une crainte concernant "sunshine" étant donné qu'on le mettait en comparaison avec "2001, l'odyssée de l'espace" et "solaris", 2 oeuvre qui m'avaient profondément ennuyé.
Point d'ennui avec sunshine où le spectateur se retrouve plongé dans une angoisse permanente, sous une pression de chaque instant qui ne laisse aucun répit à l'attention jusqu'au dénouement final.
La psychologie des personnages et surtout leur motivation sont clairement posées, sans manichéisme, sans faux détour.
Et j'ai trouvé brillante de traiter le soleil, source de vie, à la fois comme ennemi mortel et sans pitié mais aussi comme "canal divin" qui permet à celui qui l'approche de tout prêt, de communiquer avec la création de l'univers et ce que l'on appelle "Dieu".

Un excellent film, une bonne surprise, une oeuvre a conseiller

[erwelyn]

Vu sur Canal+ il y a quelques semaines. Très beau film, inattendu. Boyle a fait du chemein depuis son petit bijou Petits meurtres entre amis.