Le cerveau

Le cerveau est constitué de réseaux neuronaux de cellules soit allumées soit éteintes. N'en fallait-il guère plus pour avoir l'idée de les activer avec de la lumière ?
Les expériences ont porté sur des souris parkinsoniennes téléguidées par fibre optique implantée dans leur cerveau.
Dans cette maladie, certains réseaux neuronaux ne fonctionnent pas correctement, troublant les mouvements. Il s'agit des noyaux gris centraux, partie du cerveau impliquée dans la motricité et régulant le mouvement par des voies directes ou indirectes.
L'idée est de déclencher à l'aide du laser la voie directe ou indirecte et d'agir ainsi sur la locomotion des souris. La mise en oeuvre de ce procédé expérimental a été rendue possible par l'optogénétique, associant optique et génétique. L'insertion d'un gène, et l'utilisation d'un virus vecteur, a ciblé la modification génétique du cerveau des souris afin d'assurer la synthèse d’une protéine photosensible et activée par la lumière.
L’activation de la voie directe a permis de réduire les symptômes de la maladie.
La transposition à l'homme n'est pas envisageable de la sorte, mais la compréhension de l'expérience et de ses résultats ouvre des perspectives thérapeutiques, sans oublier d'éclairer - et d'activer ? - quelques vieux démons endormis de la science-fiction.
En savoir +
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... que_24402/
Les expériences ont porté sur des souris parkinsoniennes téléguidées par fibre optique implantée dans leur cerveau.
Dans cette maladie, certains réseaux neuronaux ne fonctionnent pas correctement, troublant les mouvements. Il s'agit des noyaux gris centraux, partie du cerveau impliquée dans la motricité et régulant le mouvement par des voies directes ou indirectes.
L'idée est de déclencher à l'aide du laser la voie directe ou indirecte et d'agir ainsi sur la locomotion des souris. La mise en oeuvre de ce procédé expérimental a été rendue possible par l'optogénétique, associant optique et génétique. L'insertion d'un gène, et l'utilisation d'un virus vecteur, a ciblé la modification génétique du cerveau des souris afin d'assurer la synthèse d’une protéine photosensible et activée par la lumière.
L’activation de la voie directe a permis de réduire les symptômes de la maladie.
La transposition à l'homme n'est pas envisageable de la sorte, mais la compréhension de l'expérience et de ses résultats ouvre des perspectives thérapeutiques, sans oublier d'éclairer - et d'activer ? - quelques vieux démons endormis de la science-fiction.
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