Délits environnementaux

En des jours nous conduisant main dans la main sur le chemin de la prise de conscience écologique et environnementale, non seulement sur la question de la crise climatique qui s'installe dans notre quotidien, l'Europe bouge et "veut que les délits contre l'environnement soient désormais sanctionnés pénalement dans toute l'UE, avec des peines allant jusqu'à cinq ans de prison au moins pour les pollutions les plus graves [...] A commencer par les émissions illicites de substances dangereuses dans l'air, l'eau ou les sols, le transport, l'exportation ou l'importation illicite de déchets ou encore le commerce illicite d'espèces menacées d'extinction".
Cette démarche entreprise s'inscrit implicitement dans la récente proposition française de gouvernance mondiale pour l'environnement auprès de l'ONU.
L'Europe fait un pas de plus dans la voie déjà empruntée individuellement par des pays européens en ce sens ; ce qui montre que l'union de pays apparaît comme une nécessité, faute de mieux.
"La législation préconisée par la Commission permettrait aussi de recourir au mandat d'arrêt européen pour retrouver les délinquants".
Après le sentiment d'impunité, les criminels de l'environnement perdront le refuge de la fuite, le profit des cloisons séparant les territorialités, cloisons appelées à disparaître en Europe, qui ne saurait plus être ni le lieu, ni la caution de ces délits.
Ces délits seraient délocalisés ailleurs ? Hélas oui. D'où l'intérêt et la nécessité de concrétiser cette idée du mandat d'arrêt.
Car "Bruxelles espère ainsi éviter les incidents les plus désastreux, comme le déchargement à Abidjan en août de 528 tonnes de déchets [... ayant] provoqué la mort de dix personnes et l'intoxication de milliers d'autres".
C'est dans ce contexte que l'on comprend vraiment à quoi peut servir le pouvoir.
( Sources : MetroFrance.com & AFP )
Cette démarche entreprise s'inscrit implicitement dans la récente proposition française de gouvernance mondiale pour l'environnement auprès de l'ONU.
L'Europe fait un pas de plus dans la voie déjà empruntée individuellement par des pays européens en ce sens ; ce qui montre que l'union de pays apparaît comme une nécessité, faute de mieux.
"La législation préconisée par la Commission permettrait aussi de recourir au mandat d'arrêt européen pour retrouver les délinquants".
Après le sentiment d'impunité, les criminels de l'environnement perdront le refuge de la fuite, le profit des cloisons séparant les territorialités, cloisons appelées à disparaître en Europe, qui ne saurait plus être ni le lieu, ni la caution de ces délits.
Ces délits seraient délocalisés ailleurs ? Hélas oui. D'où l'intérêt et la nécessité de concrétiser cette idée du mandat d'arrêt.
Car "Bruxelles espère ainsi éviter les incidents les plus désastreux, comme le déchargement à Abidjan en août de 528 tonnes de déchets [... ayant] provoqué la mort de dix personnes et l'intoxication de milliers d'autres".
C'est dans ce contexte que l'on comprend vraiment à quoi peut servir le pouvoir.
( Sources : MetroFrance.com & AFP )