La réalité sait être moche. La fiction fait-elle mieux ?

La réalité sait être moche, et elle le fait bien. La fiction peut-elle faire mieux ?
Cette question pourrait être formulée de bien diverses façons sans nous égarer hors de toute relation entre réalité et fiction.
Car notre immersion inconditionnelle dans la réalité nous confronte aux bons côtés des choses, dont il peut être légitime d'en recueillir un profit hédoniste, mais tout autant aux mauvaises expériences qu'elle nous inflige au quotidien et en tous lieux.
Alors, quand toutes ces souffrances que nous nous empressons d'inonder sur le petit écran comme le grand, de reproduire, de simuler, d'imiter et de nouer entre les fibres des pages de papier noircies dans nos livres d'un code programmant nos consciences tourmentées - interprétation cynique -, ou les éveillant pour mieux nous approprier, comprendre et accepter les ténèbres de la réalité comme sa morale, à défaut de nous en évader - interprétation humaniste ? -, on peut s'interroger sur la nature et la fonction de la violence dans l'imaginaire, de la torture et autres scènes sordides, codées et récurrentes. Car entre réalité et fiction, nous croisons le fantasme et ses fantômes.
Pourquoi aurions-nous donc ce besoin d'en rajouter ? La réalité ne saurait-elle pas nous donner notre dose ? La fiction saurait-elle nous en libérer et nous en soulager, exorciser nos peurs, exutoire d'un rêve éveillé, exvagus sans conséquence ?
Cette question pourrait être formulée de bien diverses façons sans nous égarer hors de toute relation entre réalité et fiction.
Car notre immersion inconditionnelle dans la réalité nous confronte aux bons côtés des choses, dont il peut être légitime d'en recueillir un profit hédoniste, mais tout autant aux mauvaises expériences qu'elle nous inflige au quotidien et en tous lieux.
Alors, quand toutes ces souffrances que nous nous empressons d'inonder sur le petit écran comme le grand, de reproduire, de simuler, d'imiter et de nouer entre les fibres des pages de papier noircies dans nos livres d'un code programmant nos consciences tourmentées - interprétation cynique -, ou les éveillant pour mieux nous approprier, comprendre et accepter les ténèbres de la réalité comme sa morale, à défaut de nous en évader - interprétation humaniste ? -, on peut s'interroger sur la nature et la fonction de la violence dans l'imaginaire, de la torture et autres scènes sordides, codées et récurrentes. Car entre réalité et fiction, nous croisons le fantasme et ses fantômes.
Pourquoi aurions-nous donc ce besoin d'en rajouter ? La réalité ne saurait-elle pas nous donner notre dose ? La fiction saurait-elle nous en libérer et nous en soulager, exorciser nos peurs, exutoire d'un rêve éveillé, exvagus sans conséquence ?