Forum de CobaltOdyssée et de Soleil Vert : Science-fiction, fantastique, fantasy, polar, séries

Je ne ferai pas d'introduction autre qu'un préambule sur ce sujet d'experts en la matière, des énergies que je dirai écologiques.
Comment une énergie pourrait-elle être écologique en la circonstance ?

Toute énergie produite sous le contrôle de l'homme n'est-elle pas source de dégradation à son service, alimentant l'entropie des activités humaines ?

Pour exemple, l'énergie électrique propre : grâce à l'hydrogène. Mais puisé dans de l'eau ? D'où viendrait cette eau ? Comment serait-elle acheminée, traitée, conditionnée ? N'usant d'aucune pièce mécanique gourmande en énergie... propre ? En amont de cette chaîne vertueuse, de ce fil d'ariane énergétique, comment allume-t-on la mèche ?

J'ouvre ainsi ce nouveau fil de discussion sur l'environnement, au sujet des énergies écologiques, comptant y trouver en plus de la connaissance de chacun, plus d'espoir pour l'avenir.

Remplacer le pétrole pour les transports par du biocarburant pourrait ne pas respecter les exigences réglementaires en matière de bilan carbone.
Il y a de l'eau dans le gaz avec l'éthanol produit à base de maïs. En effet, en intégrant les émissions indirectes produites par ces nouvelles cultures de maïs, le bilan carbone se révèle bien décevant et conduirait à plus de gaz à effet de serre.

En savoir +
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... rre_23006/

La culture massive de biocarburants n'est pas sans impact sur le réchauffement climatique. Toutefois, selon des simulations de culture de Miscanthus x giganteus, sa dette en carbone du fait du remplacement des autres végétaux serait remboursée en bien moins de temps que pour l’éthanol tiré du maïs évoqué précédemment.

En savoir +
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... que_23865/

Un article de 2008 certes, mais qui reste dans le vent.

L'éolien d'altitude prend le vent… de haut

"La puissance totale des vents sur Terre représente [...] à peu près 200 fois notre consommation totale d’énergie [...]. Mais l’essentiel du vent souffle… en l’air. Le meilleur se trouve à 10 000 mètres. Là-haut, sa vitesse moyenne atteint 160 Km/h… contre 12 Km/h ici bas. Déjà, à 800 mètres d’altitude, il y a quatre fois plus d’énergie à récolter qu’à 80 mètres, là où tournent nos éoliennes. Les vents d’altitude sont aussi plus réguliers. On peut espérer, sur le long terme, tirer 90% de la puissance crête d’une éolienne, à 10 000 mètres, quand on doit souvent se contenter de 30% au sol. Après être allé chercher le vent en mer, on ira le chercher en l’air. C’est ce que tentent quelques pionniers [...]"
http://www.aietech.com/leblog/2008/11/1 ... -haut.html

Dans l'un de ses articles, Futura-Sciences pose une question intéressante relative au développement durable : comment changer de logique et utiliser les technologies du passé pour résoudre les problèmes de développement, dans la course aux énergies nouvelles et aux technologies sans cesse plus performantes ?

En savoir +
http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ple_31722/

Le réseau des biocarburants se doit de veiller à ce que son bilan carbone reste inférieur à celui des carburants fossiles - pendant la phase de production comme lors de son utilisation - mais ne doit pas non plus entrer en conflit avec la filière alimentaire.
La filière du bioéthanol relève ce défi ; et dans l'un de ses articles, Futura-Sciences en expose les enjeux tout en dévoilant les espoirs fondés en un gène qui pourrait augmenter le rendement.

L'énergie verte a un prix non seulement financier qui pèse sur l'environnement, l'écosystème en particulier.
L'Homme développe en effet l'énergie éolienne au prix de la vie d'oiseaux et chauves-souris, et même d'aigles aux États-Unis.
Dans l'un de ses articles, Futura-Sciences donne plus de détails sur ces dommages collatéraux.

L'éolien avance dans le sillage des activités humaines qui nuisent aux animaux.
Rappelons au passage que l'échouage des baleines, dauphins et autres cétacés serait dû à des lésions cérébrales causées par les sonars des navires (militaires en particulier).
Le dauphin, victime emblématique, finit trop souvent dans les immenses filets de pêche. La liste serait longue...
Nous ne sommes pas seuls...

L'une des préoccupations de la filière des biocarburants, et non des moindres, est de ne pas entrer en conflit avec la filière alimentaire en utilisant des produits de l'agriculture.
Dans l'un de ses articles, Futura-Sciences rapporte le travail de chercheurs américains qui explorent une piste prometteuse : faire travailler une bactérie et une levure pour leur faire synthétiser un substitut du gasoil.