L'univers

L'espace-temps est-il discontinu ou au contraire d'une continuité sans faille ? Notre univers est-il granulaire ou parfait continuum ?
Je gardais ce sujet en réserve depuis pas mal de temps déjà, dans l'attente de trouver au coeur de l'actualité matière à le lancer et en discuter.
Et c'est en parcourant un fil de discussion sur le forum d'ActuSF.com (Univers holographique : http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6452) que j'y ai découvert un lien vers un article paru en ligne en janvier 2009 et qui a captivé mon attention : Our world may be a giant hologram (source : http://www.newscientist.com/article/mg2 ... ?full=true).
Notre monde pourrait-il être un hologramme géant ? Un univers holographique ?
Je vous propose de vous en faire partager l'essentiel de ma lecture, au prix de quelques omissions, probables inexactitudes et raccourcis d'explications.
Selon Craig Hogan, physicien, les installations du GEO600 nous rapprocheraient expérimentalement de la limite fondamentale de l'espace-temps, le point où l'espace-temps cesse de se comporter comme un continuum pour révéler sa granularité.
En quête d'ondes gravitationnelles, GEO600 aurait peut-être détecté un bruit holographique prédit par Hogan, et même si de nouvelles recherches expérimentales et fondamentales mériteront d'être développées et menées, l'idée est révolutionnaire.
Car nous vivons peut-être dans un hologramme cosmique géant. Dans le monde quantique, l'espace-temps vibre à des échelles infinitésimales. Et le tissu de l'espace-temps y devient granuleux, un peu comme constitué de minuscules pixels séparés par la longueur de Planck.
Si l'espace-temps se révélait être un hologramme granulaire, on pourrait se représenter l'univers comme une sphère dont la surface externe, son horizon, serait découpée en carrés de cette longueur, contenant chacun une unité binaire, un bit d'information, dont le nombre devrait correspondre à celui des bits contenus à l'intérieur de l'univers.
Or, son volume étant plus vaste que sa surface, pour avoir le même nombre de bits à l'intérieur de l'univers qu'à sa frontière, le monde à l'intérieur devrait être composé de grains plus gros.
Et ce qui est séduisant dans cette idée, c'est que si la longueur de Planck est inaccessible à nos instruments, la projection holographique de cette granularité serait bien plus grosse et de facto accessible aux expériences, à portée des instruments.
Ce qui pourrait être la plus grande découverte de tous les temps demande à être vérifiée, considérée avec recul et posément, avec tout autant de précautions qu'elle porte d'enthousiasme.
Peut-être ne sommes-nous vraiment que des ombres projetées sur la paroi d'une caverne.
Sujets connexes :
- La Caverne de Platon viewtopic.php?t=808
- La réalité virtuelle viewtopic.php?t=80
Sources :
- Univers holographique http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6452
- Our world may be a giant hologram http://www.newscientist.com/article/mg2 ... ?full=true
Je gardais ce sujet en réserve depuis pas mal de temps déjà, dans l'attente de trouver au coeur de l'actualité matière à le lancer et en discuter.
Et c'est en parcourant un fil de discussion sur le forum d'ActuSF.com (Univers holographique : http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6452) que j'y ai découvert un lien vers un article paru en ligne en janvier 2009 et qui a captivé mon attention : Our world may be a giant hologram (source : http://www.newscientist.com/article/mg2 ... ?full=true).
Notre monde pourrait-il être un hologramme géant ? Un univers holographique ?
Je vous propose de vous en faire partager l'essentiel de ma lecture, au prix de quelques omissions, probables inexactitudes et raccourcis d'explications.
Selon Craig Hogan, physicien, les installations du GEO600 nous rapprocheraient expérimentalement de la limite fondamentale de l'espace-temps, le point où l'espace-temps cesse de se comporter comme un continuum pour révéler sa granularité.
En quête d'ondes gravitationnelles, GEO600 aurait peut-être détecté un bruit holographique prédit par Hogan, et même si de nouvelles recherches expérimentales et fondamentales mériteront d'être développées et menées, l'idée est révolutionnaire.
Car nous vivons peut-être dans un hologramme cosmique géant. Dans le monde quantique, l'espace-temps vibre à des échelles infinitésimales. Et le tissu de l'espace-temps y devient granuleux, un peu comme constitué de minuscules pixels séparés par la longueur de Planck.
Si l'espace-temps se révélait être un hologramme granulaire, on pourrait se représenter l'univers comme une sphère dont la surface externe, son horizon, serait découpée en carrés de cette longueur, contenant chacun une unité binaire, un bit d'information, dont le nombre devrait correspondre à celui des bits contenus à l'intérieur de l'univers.
Or, son volume étant plus vaste que sa surface, pour avoir le même nombre de bits à l'intérieur de l'univers qu'à sa frontière, le monde à l'intérieur devrait être composé de grains plus gros.
Et ce qui est séduisant dans cette idée, c'est que si la longueur de Planck est inaccessible à nos instruments, la projection holographique de cette granularité serait bien plus grosse et de facto accessible aux expériences, à portée des instruments.
Ce qui pourrait être la plus grande découverte de tous les temps demande à être vérifiée, considérée avec recul et posément, avec tout autant de précautions qu'elle porte d'enthousiasme.
Peut-être ne sommes-nous vraiment que des ombres projetées sur la paroi d'une caverne.
Sujets connexes :
- La Caverne de Platon viewtopic.php?t=808
- La réalité virtuelle viewtopic.php?t=80
Sources :
- Univers holographique http://www.actusf.com/forum/viewtopic.php?t=6452
- Our world may be a giant hologram http://www.newscientist.com/article/mg2 ... ?full=true