C'est donc une série de vampires qui nous est proposée, mais une série qui détourne totalement le mythe vampirique.
Dans moonlight, les vampires ont des sentiments, ne craignent pas trop le soleil (même s' ils en restent éloignés car une trop longue exposition a toutefois des conséquences), aiment l'ail sur les pizza (dixit Mick) et sont parfaitement intégrés à la société (ils doivent juste changer d'identité régulièrement pour qu'on ne découvre pas qu'ils sont immortels). Enfin le vampirisme y est présentée comme une maladie dont on peut guérir (c'est d'ailleurs l'arc narratif de la saison 1).
Moonlight se laisse regarder sans problème, même si les intrigues sont ultra classiques. C'est avant tout du à l'excellente interprétation de Alex O'Loughlin qui campe un Mick St John attachant malgré son statut de vampire. Les autres acteurs campent par contre des personnages assez stéréotypés. Jason Dohring est dans le même registre du gosse riche qu'il tenait dans "veronica Mars", précédente production de Joel Silver (la seule différence c'est que là, c'est un vampire) et Sophia Myles est Beth Turner, exaspérante à souhait comme de nombreuses journalistes dans les séries télé.
Mais bon, il y a assez d'action, de romantisme et d'intrigue pour passer un bon moment sur cette série et il est amusant de voir comment est détourné le mythe vampirique pour coller à l'atmosphère de Los Angeles, ville de jour et de soleil par excellence.
Ce n'est pas la série du siècle (ni même de l'année) mais pour une série d'été, c'est pas mal

