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Shark

MessagePosté: Dimanche 28 Octobre 2007, 12h22
par john.koenig
Sébastian Stark est un avocat de génie et surtout très retors, capable de tout pour sauver son client. Jusqu'au jour où l'un de ces justiciables, libéré grâce à Stark, ne tue une innocente. C'est le déclic pour l'avocat qui abandonne tout pour passer de "l'autre coté". Il devient procureur et va employer désormais ses "talents" pour faire condamner les coupables qu'il défendait précédement.

C'est donc un pitch classique pour cette nouvelle série (les séries sur la justice sont légion) qui vaut surtout par l'interprétation magistrale de James Woods, parfait dans son rôle de "requin des tribunaux".

La série marche correctement aux Etats-unis, passe actuellement sur Paris Première et devrait être prochainement sur M6. Ce n'est pas la série du siècle mais elle se laisse regarder agréablement :lol: .


Série créée par Ian Biederman en 2006
Avec : James Woods, Jeri Ryan
Image
Source photo : allo ciné

Re: Shark

MessagePosté: Dimanche 28 Octobre 2007, 19h54
par neocobalt
john.koenig a écrit:passe actuellement sur Paris Première

Ce soir justement à 20h50, sur Paris Première, un inédit est diffusé. Je crois bien que je vais y consacrer le début de soirée.
Merci, John, pour cette info.

Re: Shark

MessagePosté: Dimanche 28 Octobre 2007, 22h42
par neocobalt
john.koenig a écrit:Ce n'est pas la série du siècle mais elle se laisse regarder agréablement [...] Avec : James Woods, Jeri Ryan

"Agréablement", c'est le cas. J'ai regardé avec plaisir les deux épisodes de ce soir. James Woods maîtrise son jeu, et c'est un plaisir de retrouver Jeri Ryan à ses côtés.

Deux épisodes - c'était les premiers que je découvrais : épisodes 7 et 8/22 de la saison 1, rediffusés mardi en seconde partie de soirée - témoignant de la nuance complexe entre culpabilité et responsabilité ; je serais même tenté de rajouter un "s" à responsabilité. Car si un coupable n'est pas toujours jugé - puisqu'il faut juger - responsable de ses actes, qui peut l'être à sa place ? Sans dénier la culpabilité, la ou les responsabilités doivent être considérées, établies tout comme la vérité. Pour que le coupable voie son crime - son erreur ? -, cette vérité, selon le point de vue de la victime, de ses proches, de la justice, mais surtout pour qu'il n'y ait pas de doute, pas d'erreur judiciaire, d'innocent emprisonné, de coupable laissé en liberté et pouvant récidiver.

Shark ? Ce titre accolé au personnage campé par J. Woods est bien trouvé, mais je le vois plus comparable à une murène qu'à un requin : il ne lâche pas le morceau tant qu'il reste des zones d'ombre, tant qu'il y a "quelque chose qui cloche".

Faut que je mette un pense-bête quelque part pour passer sur Paris 1ère dimanche prochain, en début de soirée.