Forum de CobaltOdyssée et de Soleil Vert : Science-fiction, fantastique, fantasy, polar, séries

Un agent du gouvernement américain qui enquête sur les crimes liés aux dérives de la science.

Adaptation d’une série Anglaise, une sorte de X-files mais en plus réaliste, cette production Jerry Bruckeimmer nous a été annoncée par john.koenig pour une première diffusion sur TF1 à partir du samedi 4 juillet 2009 à 22h50 - et je l'en remercie au passage.

J'ai donc suivi les deux premiers épisodes de cette série sans prétention, et je ne cacherai pas qu'elle me paraît bien plus digeste que sa rivale dans le genre, Fringe, moins cynique, plus saine et moins gratuite dans son traitement des dérives criminelles techno-scientifiques.

Sur fond de cellules souches pour le premier, puis de clonage pour le deuxième, nous y retrouvons avec plaisir Rufus Sewell qui avait fort intrigué le public de Dark City à l'affiche en 1998.

Programmée sur CBS lors des upfronts 2008, la série serait annulée et quitterait la scène aux upfronts 2009 ; les spécialistes sauront le confirmer.
La lecture des prochains épisodes donnera probablement tous les indices de cette fin annoncée ; de quoi prendre du recul dès le départ.
Je serais curieux d'en connaître le nombre d'épisodes, et si les modalités de diffusion nous permettront de découvrir un ensemble cohérent. Il est vrai qu'après cette première expérience, si Eleventh hour ne montre de prétention notable sur le fond comme dans la forme, elle n'en révèle guère plus d'ambition.
Je compte tout de même bien voir la suite, fidélité précoce qui n'est guère fréquente chez moi vis-à-vis de la production pléthorique de séries.

Liens connexes :
- Les upfronts 2008 http://www.cobaltodyssee.fr/phpBB2/view ... =5043#5043
- Calendrier de diffusion US http://www.cobaltodyssee.fr/phpBB2/view ... =5435#5435
- Les upfronts 2009 http://www.cobaltodyssee.fr/phpBB2/view ... =6511#6511

Pour ma part je n'ai pas aimé ces 2 premiers épisodes et je lui préfère largement Fringe.
C'est simple je me suis ennuyé dès les premières secondes et cet ennuie ne m'a pas quitté jusqu'à la fin.
J'ai trouvé ces épisodes froids, sans émotions et pour tout dire inintéressants.
En fait je ne suis jamais entré dans une relation d'intérêt avec les personnages présents sur l'écran. Ils m'ont paru distants.

Bref je n'ai vu que 2 épisodes (en plus comme toujours TF1 à fait une diffusion dans n'importe quel ordre puisque nous avons eu droit à l'épisode 12 suivi de l'épisode 1).
Donc fidèle à ma conception de la critique, je regarderais plusieurs épisodes avant de donner un avis plus définitif mais pour l'instant je ne suis pas encouragé à continuer sur ce que j'ai vu.

Bon, j'ai vu les 2 épisodes de hier soir et je reste sur ma position.
C'est poussif, ennuyeux et bavard.
Par contre, ce n'est pas à mon avis une série SF mais bien une série policière sur des crimes "scientifiques".
D'ailleurs, diverses interviews des producteurs de la série indiquent qu'ils ont voulu faire une série plus en adéquation avec les experts que avec X-files.

En tous cas la série n'a pas convaincu aux Etats-Unis (arrêt après 18 épisodes malgré le fait qu'elle avait comme locomotive les experts) et audience très basse en France (les téléspectateurs de la semaine dernière, attirés par la nouveauté, ne sont pas revenus).

Ce samedi 18 juillet 2009 nous a donné deux nouveaux épisodes de cette série qui évolue entre plusieurs eaux sans vraiment faire un choix plus audacieux d'une Eleventh hour qui ne connaît comme décalage qu'un horaire tardif sur la fin de soirée de TF1 : l'autisme pour le premier, suivi du dopage pour le second.
Et malgré l'heure avancée, je n'ai à aucun moment relâché mon attention, et j'ai donc pleinement profité de ces deux histoires avec plus de facilité que m'en laisse Fringe le mercredi soir sur la chaîne du Cola.

Certes, si elle n'a rien d'exceptionnel, Eleventh hour flirte tout de même avec la science-fiction pour son traitement des dérives de la science, où le crime est l'usage des nouvelles technologies exploitables. Le mobile du crime est au gré des affaires l'attachement à un proche ou la vénalité, l'appât du gain. Crime se conjugue bien entendu avec le genre policier, comme le souligne john.koenig.
Pourtant, cette série me rappelle, à sa manière de traiter les sujets, le registre de l'anticipation que nous avions su apprécier dans la série Century City.

Si elle n'est effectivement pas suffisamment audacieuse, sans être captivante Eleventh hour demeure intéressante. Je continuerai autant que possible de suivre cette première et unique saison, l'arrêt de la série s'avérant logique comme ce fut le cas pour Century City en son heure.