La Revanche des Geeks (reportage) Arte

Car il n'y a pas que les séries dans la télé

La Revanche des Geeks (reportage) Arte

Messagepar neocobalt » Mardi 20 Mars 2012, 08h16

Arte diffusera le samedi 28 avril prochain à 22h30 un reportage intitulé La Revanche des Geeks.

Après Suck my Geek sur Canal+, et la série de documentaires Geekdom sur Syfy, les Geeks vont une nouvelle fois investir le petit écran le temps d'un reportage. Agrémenté d'extraits de chansons, de films ou de séries... et sur le ton de la comédie, ce documentaire reflète la joyeuse diversité de cette culture populaire, ludique et foisonnante, avec une bonne dose d’humour et d’ironie.

(Source : http://www.fantasy.fr/articles/view/196 ... t-sur-arte)
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Messagepar neocobalt » Samedi 28 Avril 2012, 12h05

Je viens de vérifier sur mon guide numericable, la diffusion est toujours prévue sur Arte, ce soir de 22h30 à 23h25 :
"L'histoire des geeks, des passionnés d'informatique, de design et de cinéma de genre, dont certains sont devenus des leaders économiques."

J'espère que notre geek en série Chuck - à l'écran sur NT1 dès 20h50 - laissera un peu de place en cette fin de soirée ;)
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Messagepar neocobalt » Samedi 28 Avril 2012, 23h09

Un reportage certes passionnant et plutôt bien documenté mais qui se conclut de façon abrupte et précipitée, noyant une culture geek que le narrateur semble taxer, si j'ai bien perçu son propos, de consumériste, la mêlant à la culture populaire au point de coller le même procès à cette dernière sans autre distinction, la réduire à de la nostalgie.
L'intention de départ se fond ainsi dans la brume d'un documentaire se révélant purement académique, et laisse un arrière-goût d'amertume.
Au final, ni déception ni sourire, même au passage de quelques extraits du Seigneur des anneaux et de Big Bang Theory.
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Messagepar john.koenig » Dimanche 29 Avril 2012, 11h14

je l'ai regardé aussi et même si c'est sympa a regarder, je lui préfère largement "suck my geek".
Peut être parce que ce reportage de ARTE est trop focalisé sur les geeks américains et peut être aussi parce que je ne suis pas certain qu'il n'y avait pas un peu de moquerie dans les propos.

Et comme toi neo, j'ai trouvé la conclusion abrupte et là aussi avec une analyse plus basée sur le consumérisme à l'américaine que sur la vrai culture geek.

pour se faire une !dée, on peut revoir le reportage pendant 7 jours sur le replay de ARTE http://videos.arte.tv/fr/videos/la_reva ... 13194.html
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Messagepar neocobalt » Samedi 05 Mai 2012, 07h37

Yellow alert ! Yellow alert ! Il ne reste que quelques heures pour voir ou revoir ce documentaire en ligne !

Si l'on ne se reconnait pas forcément dans cette émission, celle-ci présente l'intérêt de proposer une histoire des geeks des origines à nos jours.

Le réalisateur Jean-Baptiste Péretié apporte quelques éclairages à sa démarche et sa vision de la culture geek.
Documentaliste, l'auteur s'est tout de même entouré d'une équipe de production qui a fourni un important travail pour dénicher des images d’archives vraiment intéressantes.
Ce documentaire prend le parti de soulever la question de l'évolution du sens du mot "geek" et de l'appartenance à une culture propre à une minorité, fondée historiquement sur l'exclusion de ces membres de la normalité : les nerds et les vrais geeks - pour autant que ces distinctions existent - sont-ils tentés à leur tour par l'exclusion, celle des faux geeks de leur univers, face à l'invasion de la cuture de masse ? Geeks vs Geeks ?
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Messagepar neocobalt » Dimanche 01 Juillet 2012, 02h34

Je viens de revoir le documentaire, et mon ressenti devient de plus en plus mitigé. Au point de me sentir de moins en moins geek. Pas un geek au premier sens du terme, et pour de bonnes raisons - en apparence.

Je ne suis pas Nord-Américain ; je ne joue pas aux jeux de rôles ; je n'ai pas lu Le Seigneur des Anneaux, et je n'ai pas vu son adaptation au cinéma...
Certes, Tolkien n'était pas Américain, et Godzilla, l'un des dieux au panthéon des geeks, est Japonais.
Bon, alors, il reste peut-être encore une petite chance pour que je sois geek, direz-vous.
Détrompez-vous.
J'ai beaucoup plus voyagé sur les pas de Tintin et dans les univers de la BD Franco-Belge que ceux des comics.
Reste néanmoins ma relation aux ordinateurs, à l'informatique et aux nouvelles technologies en général qui donnerait le change s'il le fallait ;)

Mais je forge mes doutes sur d'autres feux.
Car, comment revendiquer une identité qui s'est noyée entre la source écoulée des nerds informatiques américains et la culture geek qui a émergé par la suite (grâce à l'essor des nouvelles technologies) ?
Comment vouloir encore se revendiquer d'une minorité enfin reconnue mais diluée dans la culture de masse, tentée d'exclure les autres du groupe dont l'identité est justement basée sur l'exclusion ?
L'identité geek, en tant que minorité qui n'en serait plus une, aurait-elle encore un sens ?

Si désormais la culture geek se dilue vraiment dans la culture populaire, alors... que va-t-il en rester ?
Etre ou ne pas être geek ? telle est la question ;)
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Messagepar erwelyn » Mercredi 11 Juillet 2012, 09h04

Je n'ai pas vu ce reportage mais, visiblement cela perturbe ton moi intérieur. Est-ce vraiment grave si finalement tu n'es pas (plus) un geek ? Perso, je me considère qq fois comme ça parce qu'il y a bcp de point dans lesquels je me reconnais geek, mais je sais aussi que je ne le suis pas totalement... Traitresse ? je ne sais pas ... juste besoin d'être moi et si ce moi se partage entre plusieurs cultures et tendances et bien tant mieux, surtout si je prends le meilleur de chacune d'elles....
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Messagepar neocobalt » Jeudi 23 Août 2012, 22h47

Jean-Baptiste Péretié, le réalisateur du documentaire La revanche des geeks, était l'invité de la mission #25 de l'Agence tous geeks à 22h45 le jeudi 3 mai 2012, à 2 jours du 2ème tour des présidentielles.
Il est venu parler de son documentaire de 52mn dont le compteur dépasse les 150 000 visionnages, en France et Allemagne. D'abord sur Arte, un samedi soir, le 28 avril 2012, puis quelques rediffusions à des heures tardives, ainsi que sur Arte+7. Ensuite, passé le canal ordinaire de diffusion, on peut le trouver sur le Web d'une façon ou d'une autre.

Pour ceux qui écouteraient cette mission de l'Agence tous geeks en compagnie de Jean-Baptiste Péretié, son intervention ne commence véritablement qu'à la 44ème minute.
A la question de savoir comment on en vient à faire un documentaire sur les geeks, le réalisateur apporte quelques intéressants éclaircissements.
Né en 77, année de Star Wars, il a aimé les précédents documentaires, dont l'un des plus connus, fait par les geeks et pour les geeks (appréciation personnelle) : Suck my geek.
Le réalisateur n'a pas cherché à faire une redite, mais plutôt un prequel, un genre de "geek begins", pour retracer le phénomène depuis les origines. Le but du jeu : Un déroulé historique qui parle à la fois aux geeks et aux non geeks. Expliquer cette étrange tribu à ceux qui sont loin de cette culture geek.

Le terme de geek déjà, est quasi synonyme de nerd. Et quand le terme geek est arrivé en France, il avait déjà perdu sa connotation péjorative. Si l'on devait chercher un équivalent en français, cela pourrait être "intello", avec le cliché péjoratif bien connu du binoclard.
Sur le ton de la comédie, il s'est proposé de raconter comment les loosers d'hier sont devenus les winners d'aujourd'hui. D'où l'idée de la revanche.
Le clin d'oeil à Star Wars est manifeste. Et les références ne manquent pas.
Le documentaire s'attarde en particulier sur une fiction américaine : Revenge of the nerds, mais aussi sur un documentaire américain des années 90 : Triumph of the nerds, de 3 fois 1 heure, dont la VF devrait encore être disponible sur youtube.
Aux geeks s'opposent les jocks, sportifs qui savent se débrouiller avec les filles.
Pour nuancer le propos, dans les années 60/70, le geek n'est pas forcément associé à l'informatique, mais plutôt à la sous-culture, la culture underground.

Avec Star Wars en 1977, le terme s'exporte et ne cesse d'évoluer.
Le début de la saga est un repère phare. Elle a fait sortir les geeks du ghetto en quelque sorte. Et Star Wars a montré qu'il était possible à la culture underground d'être rentable.

Avec Star Trek, l'enjeu commercial, économique, était moins assuré (appréciation personnelle) ; la communauté de fans, de geeks a sauvé la série (autant que je sache) et en 1979, le film de Wise a relancé la franchise.

Je reste cependant réservé sur la voix off de Pierre Hatet, la voix de Doc Brown des années 80 dans Retour vers le Futur. Il sert bien le texte, mais j'ai ressenti une gêne dans les 5 dernières minutes, lors de la conclusion du documentaire, dont la thèse confuse me paraît être l'apparition de nouveaux geeks dans une mouvance consumériste.

Certes, j'appartiens moi-même à cette génération des années 60/70, et la geekitude passe de mode, se banalise. Le geek finit par se sentir dépossédé de cette culture underground qui était comme une partie de lui-même, pour être absorbée par le mass market, objet de récupération ; ironie de l'exclusion, le geek est tenté de se défendre de cette dépossession à son tour par l'exclusion.
La solution pour le geek d'échapper à ce syndrome serait de s'affranchir de l'étiquette sociale, d'accepter de libérer cette part qu'il détient en lui de la culture geek, cette part de lui-même, et de la partager au sein de la culture populaire.

Ce documentaire a donc rencontré un franc succès d'audience et obtenu crédit auprès des geeks.
A la question de savoir s'il y aurait un jour prochain une version longue, un DVD avec des bonus de la part d'Arte... pourquoi pas, espérons-le.
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Messagepar Vorpalin » Samedi 25 Août 2012, 01h19

neocobalt a écrit:Le terme de geek déjà, est quasi synonyme de nerd. Et quand le terme geek est arrivé en France, il avait déjà perdu sa connotation péjorative

J'ai vraiment du mal à croire à cette affirmation...
Et, pour moi, cela reste encore péjoratif aujourd'hui.

Que ce soit avant ou après que le terme geek (ou nerd) apparaisse en France (et en Belgique), les amateurs d'informatique, de comics books, de jeux vidéo, de Star Wars/Star Trek, de jeux de rôle, de robots, etc... etc... étaient considérés comme des types bizarres, infantiles, inadaptés, vivant encore chez leurs parents à 25/30 ans, incapables de se trouver une fille... et j'en passe.
Quoi de plus péjoratif !
Solitaires et incompris, marginalisés voir méprisés, ils se sont alors (phénomène classique) réunis en petits groupes arborant des tee-shirts Star Wars ou Atari pour entamer de longues conversations pleines de références très pointues et d'un jargon auxquels les gens "normaux" ne comprenaient rien. Ce qui renforcait encore leur marginalisation et leur ghettoïsation à l'extérieur mais aussi (effet pervers) leur propre décision de se refermer sur leur sous/contre-culture, de rester entre eux, à la fois pour pouvoir se communiquer leurs centres d'intérêt mais aussi, probablement, pour constituer une espèce de paravent face aux non-initiés qui ne savent pas de quoi ils parlent.
On retrouve ce phénomène et cette attitude chez toutes les minorités, que ce soit dans le domaine culturel, politique, sexuel ou autres.
Mais pour beaucoup, le geek, c'est le vendeur de comics du "Donjon des androïdes" dans le dessin animé Les Simpsons. Personnage possédant un Q.I. important (comme on l'apprend dans un épisode), j'ai pourtant du mal à croire qu'il serait considéré comme un "winner" !
En fait, rarement une catégorie socio-culturel relativement nouvelle n'aura été (est toujours) aussi marginalisée, moquée et méprisée que les geeks.

Et quand le mot "geek" est apparu, la situation n'a fait que s'aggraver car, désormais, les non-geeks (les gens "normaux", quoi) pouvait enfin qualifier ces olibrius grâce à un terme commode, assené avec un sourire en coin non dénué de condescendance : "tu es un vrai geek, toi !"
Quoi de plus péjoratif, donc !
Et même si le geek s'en fiche (ou fait mine de s'en moquer), il sait en même temps qu'il y aura toujours un prix à payer, socialement parlant, pour l'être et le rester : celui d'être pris pour un adulescent vaguement attardé, enfermé dans son petit monde avec ses petits camarades.
Quant au terme "intello" censé en être le synonyme...
Je dirais plutôt qu'une certaine catégorie de geeks (pas tous), amateur d'une littérature de SF de qualité ou capable de parler de la Trilogie Divine de Philip K. Dick ou du dernier Maurice Dantec, est vue comme "cérébrale" mais, là encore, dans sa tendance "bizarroïde" et vaguement divergente (donc marginale). Différente, en tout cas, de l'intello plus socialement correct (et plus conventionnel) qui est plutôt le lecteur de romans de Umberto Eco et Paul Auster et auditeur d'une conférence de Michel Onfray.


Avec Star Wars en 1977, le terme s'exporte et ne cesse d'évoluer.
Le début de la saga est un repère phare. Elle a fait sortir les geeks du ghetto en quelque sorte. Et Star Wars a montré qu'il était possible à la culture underground d'être rentable.

Je ne pense que le(s) film(s) de Lucas ont fait sortit les geeks de leur ghetto.
Ou plutôt, soyons plus précis (et tu le dis d'ailleurs dans ton commentaire) : avec cette saga, les geeks sont devenus un public avec lequel il fallait compter... pour des raisons purement financières et non culturelles. Hors, le fait d'être rentable, donc de constituer désormais un marché juteux auprès des grands studios et des grandes entreprises ne change pas le fait que les geeks étaient et restent, pour les pontes, une vache à lait avant tout. Rien de très réjouissant là-dedans.
Et le fait qu'il y ait toujours plus de geeks ne change d'ailleurs rien à cela. Ils sont plus nombreux, donc représentent une part importante du chiffre d'affaires de l'industrie des loisirs mais cela ne signifie nullement qu'ils représenteraient désormais une catégorie sociale respectée.

Je ne vois pas où est la revanche dans tout ça, si ce n'est une revanche financière qui... profitent surtout aux non-geeks (les grands patrons) !
Drapé dans un manteau de fou rire, il écrivait des texticules sur l'abominable neige des hommes (Philippe Curval)
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Messagepar neocobalt » Samedi 25 Août 2012, 08h55

Tu expliques bien les choses, Vorpalin, avec plus de clarté que la tentative de ma part de partager ce que j'ai compris de la démarche du réalisateur. Considérant que son propos reste encore confus à mon sens, je devais m'attendre à ce que j'en restitue ne le soit pas moins. J'espère ne pas l'avoir trop dénaturé et trahi, ne pas lui causer quelque injustice que ce soit, toutes proportions gardées.

Je ne chercherai pas à me substituer à lui dans son exposé, bien au contraire, mais comment considérer que le geek de looser devient winner, moyennant quelques succès financiers au cinéma (dont Star Wars et Le seigneur des anneaux) qui font enfin émerger la culture underground ? Cela montre qu'elle est rentable, et qu'elle plaît au grand public certes ; mais l'argument financier s'impose manifestement, à en juger par la thèse que le réalisateur développe dans la dernière partie de son documentaire : l'apparition de nouveaux geeks dans une mouvance consumériste.
Preuve en est, s'il fallait en trouver d'autres, la démonstration de cette "revanche" s'appuie sur l'ascension de Bill Gates sur la scène du numérique, comme en témoigne sa fortune - là encore la win se chiffre en milliards. Je ne vois guère comment ne pas rejoindre ta critique.

J'en reviendrai à mon ressenti de départ, lors du premier visionnage du documentaire en avril : scepticisme sur le fond et sur les intentions du réalisateur.
Mes recherches devaient me permettre d'en savoir plus sur sa démarche et m'assurer de sa sincérité. Il me paraît sincère. Il a travaillé sur le sujet pendant un an et demi et connaît plutôt bien la question aujourd'hui. Il a du recul. Un peu comme un ornithologue, il serait spécialiste de ces étranges oiseaux, sans pour autant en avoir lui-même le plumage ni le ramage.
Même si son documentaire reste de bonne qualité et offre un déroulé historique des plus intéressants, l'ironie lui est peut-être tombée dessus à l'insu de son plein-gré ;)
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Messagepar neocobalt » Dimanche 26 Août 2012, 23h21

Je viens faire mon mea culpa et corriger deux ou trois choses que j'ai écrites précédemment, concernant le mot "geek", suite au postcast mission #25 de l'Agence tous geeks consacré en partie au documentaire et son réalisateur venu en parler.

Vorpalin, lorsque je dis que le terme "geek" avait perdu sa connotation péjorative arrivé en France, ce n'est pas tout à fait exact ; j'avais trop rapidement retranscrit mes notes ; Jean-Baptiste Péretié est plus nuancé disant plutôt : quand le mot "geek" a été importé en France, il avait déjà perdu une part de sa connotation très péjorative.

De plus, l'évocation du mot "intello" n'est ni de lui ni de moi, mais de Docteur Non : c'est arrivé en France, maintenant dans les cours d'école, il y a l'insulte "intello". A cela, le réalisateur ajoute concernant le mot "geek" et son quasi synonyme "nerd" des années 60/70, qu'il n'y avait pas vraiment d'équivalent en français.

Bref, merci de prendre mes propos avec des pincettes et d'exiger l'original : le documentaire et la mission de l'Agence tous geeks ;)
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Re: La Revanche des Geeks (reportage) Arte

Messagepar neocobalt » Jeudi 27 Septembre 2012, 23h46

Petite anecdote en marge du sujet, j'ai retrouvé le geek qui veille en moi, par un biais imprévu qui fait pourtant partie de mon quotidien. (John Koenig saura de quoi je parle si je dis qu'il recouvre une bonne moitié du mur de mon coin repas ;)
Concernant ce geek retrouvé, je ne sais pas s'il s'agit de l'un de ceux dont on parle dans le documentaire, qui prennent leur revanche, capables d'utiliser leurs compétences et de réussir. Mais peu importe, comme le suggère une citation sur la toile : "Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer".
Car à côté de cela, il se trouve que je me suis remis à l'ouvrage depuis un an ou deux sur un projet de roman de SF et je n'arrive pas à en lancer vraiment la rédaction. Jusqu'à aujourd'hui.
C'est dans cette double recherche (quête ?;) visant d'une part à cerner l'importance de la culture geek dans ma vie, et d'autre part à trouver le déclic à même de dérouler l'écriture jusqu'au bout de mon roman, que s'est éclairé l'angle d'approche qui me faisait défaut : en relisant mes notes de travail, je me suis aperçu que je pouvais développer avec plus d'impact les scènes imaginées en les regardant moi-même au travers de la lentille de la culture geek, en les y projetant. Cela renforce notamment toute l'intertextualité geek qui semait çà-et-là dans mon projet.
Me voici doublement rassuré, quitte à parler tout seul ;oP
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