Century city

[john.koenig]

Voici une curiosité à découvrir à partir du 26 mars sur SciFI !
Il s'agit de Century city, une série sur un cabinet d'avocats du futur.

Voilà comment le site "série live" nous présente le pitch :

Crane, Constable, McNeil and Montero est un cabinet d´avocats classique... seulement, ils exercent en 2032. A une époque où le clonage cellulaire et l´amélioration génétique sont monnaie courante, de nouveaux problèmes éthiques se posent chaque jour. Le cabinet va donc travailler sur des cas très différents de ceux que nous connaissons : viol virtuel, eugénisme, vol de personnalité... Les cas ne manquent pas et en ces temps nouveaux, ils n´ont pas de précédent. Dés le pilote, les avocats vont devoir défendre un médecin qui n´a pas averti les parents que l´enfant qu´ils attendent sera gay. Là où la science a progressé, la loi va devoir s´engouffrer...

Disons le de suite, cette série fut un flop aux Etats-Unis. 9 épisodes furent tournés et 3 seulement diffusés. Pourtant l'équipe de production est constituée de grands noms des séries ( Paul Attanasio, Katie Jacobs, Ed Zuckerman) et les acteurs sont connus des spectateurs (Hector Elizondo, Viola Davis). Le sujet semble également prenant. Alors pourquoi un echec ?

On le decouvrira sans doute en regardant cette série (pour ma part, ce sera le cas )

[neocobalt]

Je compte bien faire de même si mes horaires le permettent.
Merci bcp pour cette annonce.

[neocobalt]

Century City, c'est donc ce soir, dans quelques minutes à peine.

[lecnac]

Alors... ???

[neocobalt]

Dans cette spéciale Century City présentée par Igor & Grichka Bogdanoff, nous découvrons un univers juridico-politique au travers des 3 premiers épisodes de cette toute nouvelle série dont le pitch peut se résumer sans s'y réduire par une formule toute simple :
les avocats du futur.
Un futur de 24 ans devant nous et pourtant si proche, déjà familier au détour notamment de notre propre expérience d'un medium, d'une technologie encore toute jeune : l'Internet et les questions de sécurité et de morale qui l'accompagnent.

Cette série démarre dès les premiers instants avec une structure narrative, de mise en scène et de montage qui nous est familière, similaire à celle que nous connaissons d'autres séries américaines qui s'incrivent dans un décor plus conventionnel.
La série démarre peut-être même trop vite et laisse entrevoir une exploration de sujets de prospective récurrents fonctionnant tous sur le même principe, des sujets présupposant une réflexion préalable de la part du spectateur ; le public américain aura-t-il eu du mal à y décoder les problèmes actuels d'ores et déjà posés, avant même 2030, loin de ses préoccupations quotidiennes ?

L'exotisme de la science-fiction ne fait plus beaucoup recette, on peut lui préférer celui du fantastique et de la fantasy pour une évasion ne venant pas nous rappeler à chaque instant que nous pouvons tous être coupables de quelque chose dans un monde de plus en plus complexe, prisonniers d'un cube social, politique et juridique aux multiples dimensions où il devient inévitable de s'égarer et de se perdre ; perspective peu réjouissante, un miroir dans lequel on n'a pas vraiment envie de se voir.

A propos de "miroir", à noter la présence appréciée de Viola Davis que nous avons pu voir en 2003 dans le film Solaris de Steven Soderbergh.
Sans oublier, un sacré plaisir empreint de nostalgie à l'écoute des frères Bogdanoff qui se rappellent au bon souvenir des années 80 et de l'émission culte Temps X ( allez, un peu de provoc ).

La suite est attendue...

[john.koenig]

J'ai également vu ces 3 premiers épisodes de "Century city"

Comme le dit neo, la structure narrative est identique à celle employée dans les "séries à avocats" que nous connaissons déjà (the practice, Boston public, la loi de L.A... etc).
Ce sont les sujets abordés qui font le sel de cette série et qui en font tout l'intérêt.
face à la vitesse de la science, comment peut faire la loi pour s'adapter ? une loi qui vient d'être votée n'est elle pas déjà obsoléte ? a quel moment la loi doit elle se méler de la recherche scientifique ? c'est à quelques unes de ces questions que la série tente de répondre.

La série se concentre sur ces problèmes juridiques et fait presque l'impasse sur le quotidien en 2030. C'est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, en faisant fi de décors spectaculaires (ou juste quand c'est necessaire), la série se prive des images qui auraient pu attirer un certain public de "geeks" friands de décors futuristes. Le show se concentre avant tout sur le scénario et les dialogues (dommage que la série passe en vf), fidéle en cela à la vision du producteur Paul Attanasio, connu avant tout pour son écriture (on lui doit entre autre la très bonne mais très lente série "Homicide").

Au final, je recommande tout de même la série car elle à un très bon niveau de reflexion et pose des questions qui déjà, font partie de notre quotidien !

Un petit mot également sur la présention de ces 3 premiers épisodes par les frères Bogdanoff, dans des modules très "temps X" ! pour les fans, dont je fait partie, c'était un pur régal !

[neocobalt]

Century City, un contrat de réalité reposant sur des fondations incertaines, celles du virtuel, de ce qui pourrait être, de ce qui aurait pu être, de ce qui fut ou ne fut pas. Accepter le point de vue du plaignant, celui de l'accusé, le comprendre pour dépasser le litige et trouver un compromis sur un terrain que la loi n'a pas encore dépoussiéré ni même arpenté. Comme ses personnages, la loi dans cette fiction d'anticipation - car il s'agit plus d'anticipation que de science-fiction - découvre qu'elle ne doit pas non plus aller trop loin, mais faire seulement un premier pas, éclaireuse de sujets de société dont on découvre parfois une ampleur que l'on ne soupçonnait pas jusque là. Elle éclaire le chemin sans y mener, laissant entrevoir qu'il ne restera pas en friches mais que ce monde de virtualisation et de complexification doit continuer à grandir, comme ses enfants.

[john.koenig]

avec un peu de retard, j'ai vu les épisodes de la semaine dernière !
Et honte sur Sci-Fi : Ils ne passent pas les épisodes dans l'ordre
on peut le voir grace à Voxie, la "secretaire" de Darwin ! dans le 1er épisode de la soirée, il est jaloux car un collégue lui a piqué le programme alors dans le second, il découvre juste le logiciel "voxie" !

Sinon, les 2 affaires proposées (les maladies mentales et l'eugénisme) avaient à mon sens un bon niveau de reflexion

[neocobalt]

Et honte sur Sci-Fi : Ils ne passent pas les épisodes dans l'ordre

Je ne comprenais pas l'annonce de Série Live, que John cite plus haut, sur le contenu du "pilote" correspondant en fait, dans l'ordre de diffusion sur Sci Fi France, à l'épisode 5 "un enfant à la carte". Sauf erreur de ma part, le 1er épisode diffusé sur la chaîne est "un clone pour un clone".

Cela expliquerait en toute logique mes difficultés pour suivre les relations entre les personnages du cabinet d'avocats, d'autant plus que le nombre d'épisodes se réduit à une petite saison sans grand succès Outre-Atlantique, d'autant plus que la diffusion des 3 premiers épisodes sur Sci Fi France a fait l'objet d'une soirée spéciale sous la bienveillance des frères Bogdanoff.

Serait-il possible de vérifier l'ordre de diffusion et celui de production ? Une erreur est toujours possible ou bien une confusion du fait que le lundi voit la diffusion de 2 épisodes inédits, rediffusés les mardi, vendredi, samedi et dimanche ; ainsi le dimanche sont diffusés les épisodes n-3 & n-2 , le lundi les épisodes n & n+1, puis dans la semaine les épisodes n-1 & n

En clair, cela donne l'enchaînement des épisodes et leur date de diffusion comme suit :

1 lundi 26/3/07
2
3

1 mardi
2

1 vendredi
2

1 samedi
2

1 dimanche
2

4 lundi 2/4/07
5

3 mardi
4

3 vendredi
4

3 samedi
4

3 dimanche
4

6 lundi 9/4/07
7

5 mardi
6

5 vendredi
6

5 samedi
6

5 dimanche
6

8 lundi 16/4/07
9

7 mardi
8

7 vendredi
8

7 samedi
8

7 dimanche
8

9 mardi 24/4/07

9 vendredi

9 samedi

9 dimanche

( Source : AlloCiné )

Ainsi, un téléspectateur qui suivrait la série le dimanche puis le lundi et enfin le mardi serait vite déconcerté.