Hunger Games - Suzanne Collins

Le fantastique, le merveilleux, les contes, la science-fiction et même le polar ont leur place dans la littérature jeunesse. Des albums de la petites enfances jusqu'aux romans pour ados.

Hunger Games - Suzanne Collins

Messagepar yabaar » Jeudi 10 Mai 2012, 14h02

Sous son titre original, The Hunger Games, est une trilogie de livres de science-fiction, une dystopie écrite par Suzanne Collins, dont le premier tome est paru en 2008.

Ainsi, je viens de lire cette trilogie, en V.O., puis en V.F. soit :

The Hunger Games (Hunger Games) - 14 septembre 2008, 384 pages
Catching Fire (L'Embrasement) - 1er septembre 2009, 400 pages
Mockingjay (La Révolte) - 24 août 2010, 400 pages


Introduction

Voici une série de livres où en entrent en collision des œuvres comme 1984, L’Âge de Cristal (Logan´s Run), Roller Ball, Death Race 2000, Le Prix du Danger, Running Man, Battle Royale, ou encore Gladiator.

L'histoire, pleine de suspense, d’action et d’émotion, prend place dans une société, où le but ultime des Hunger Games n'est autre que de prouver la toute puissance d’un système totalitaire qui moissonne injustement des enfants, les obligent à s’entre-tuer dans une arène, et force le peuple soumis et impuissant à assister au sinistre spectacle. Suzanne Collins se garde bien de faire de la violence et du sang un spectacle gratuit. L'enjeu d'Hunger Games est ailleurs, et l’auteure décrit très peu les tueries. Il n'y a aucun détail macabre hormis lorsque Katniss elle-même est confrontée à la mort. Au contraire, chaque mort est une vraie injustice que nous ressentons douloureusement grâce à Katniss qui se refuse à tuer froidement pour survivre.

C'est un ouvrage extrêmement dur et dérangeant, au rythme accrocheur, parfois assez violent autant par les scènes insoutenables qui y sont décrites que par certains concepts politiques présentés. Le texte, raconté au présent par Katniss, ajoute à la sensation d'être pleinement impliqué et de vivre chaque instant avec elle. Tout comme Katniss, nous n’avons accès qu’à une faible part des informations disponibles et sommes parfois perdus dans le tourbillon des évènements. On s'attache inévitablement à ces jeunes personnages, et on ne peut plus s'arrêter de lire cette histoire aliénante, à en avoir le souffle court, en tentant d'imaginer ce que nous ferions si nous y étions dans l'arène.

Ces trois livres sont excellents. L’écriture de Suzanne Collins est simple, rapide et maitrisée en anglais (américain), ou en français avec une traduction par Guillaume Fournier d’excellente qualité.

Tout sauf l’histoire du triangle amoureux habituel et sirupeux, Hunger Games est l’histoire d’une dictature, d’une guerre, de ses conséquences et de ses victimes. Réflexion sur le libre-arbitre, sur les limites que tout être humain est amené à se fixer, sur la manipulation par les médias, cette histoire efficace et sans temps morts, toute en faux-semblants est à réserver à des jeunes adultes plutôt qu’à des jeunes adolescents. À déconseiller vivement aux jeunes lecteurs sans accompagnement approprié. Répétons-le : le sujet est dur, impressionnant et certaines personnes pourraient être choquées par quelques passages.

À recommander cependant, afin d’engager d’intéressantes conversations sur le sens des mots "liberté", "dictature", "courage", "dignité", "humanité" même avec de jeunes adolescents égocentriques.


The Hunger Games (Hunger Games)
14 septembre 2008, 384 pages

Katniss Everdeen : "Je suis maintenant résolue à venger Rue, à rendre sa disparition inoubliable, et pour ça il me faut gagner, entrer dans la légende."

Une Amérique post-apocalyptique, connue sous le nom de Panem.

Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s'est formé après une période de troubles et de destruction.

Le Capitole et les treize Districts qu’il contrôle forment le Panem (pain en latin).

Après la rébellion du treizième District qui a été complètement rasé 75 ans auparavant, le Capitole a créé un jeu de télé-réalité annuel diffusé en direct, appelé Hunger Games (jeux de la faim), afin de contrôler le peuple par la terreur, et qui consiste à tirer au sort deux adolescents, une fille et un garçon, agé de 12 à 18 ans dans chacun des 12 Districts et de les faire se battre à mort dans une arène pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, sous les yeux des spectateurs. Cette émission impitoyable doit être obligatoirement visionnée par tous les habitants de Panem. Le vainqueur reviendra riche et célèbre et, les habitants de son District pourront, en principe, manger à leur faim pendant une année.

Lors de la moisson de la 74ème édition, la jeune sœur de Katniss Everdeen, Primrose, alors âgée de 12 ans, est choisie pour participer aux Hunger Games et représenter le District 12. Alors que Katniss, seize ans, se porte volontaire pour prendre sa place, afin de la sauver d'une mort certaine, elle a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort et, pour elle, survivre est comme une seconde nature. Katniss est tout sauf un ange naïf et romantique; très humaine, sa volonté de survivre à tout prix la rend même parfois antipathique. En effet, au fil des années, Katniss s’est créé une armure psychologique, cachant ses émotions afin de protéger ses proches, refusant de se laisser abattre par les coups du sort, tentant de changer le cours totalitaire et inhumain des choses. Décidée à survivre aux combats qui lui sont imposés sans y perdre son âme, et essayant d’épargner ses compétiteurs, elle se refuse à tuer de sang froid. Elle refuse de devenir un monstre. Passant par des moments de colère, de tristesse, de joie, ou de haine, elle persiste à faire preuve de compassion, elle accompagne Rue dans ses derniers instants et abrège les souffrances d’un Tribut grièvement blessé. Aux côtés de Peeta, qui perçoit d’instinct le pouvoir des images, elle développe sa compréhension du totalitarisme et devient de plus en plus rusée. Gardant espoir en son humanité, faisant face à ses responsabilités malgré elle, elle devient la résistante qui va abattre la barbarie. Embrassant un destin qu’elle n’a pas choisi, elle va déclencher une révolution au risque de son propre sacrifice.

Cette mise en scène d’adolescents confrontés à l’injustice et à la cruauté d’un univers totalitaire suscite d’emblée un processus d’identification, où l’on s’interroge. Que ferions-nous à leur place ? Comment préserver son humanité dans une société, où l’on oblige ses enfants à tuer pour survivre ? Et dans un monde où les populations opprimées par un pouvoir arbitraire meurent de faim et de froid, que peut-il advenir des sentiments et des valeurs humaines ?

Dystopie barbare, cruelle et impitoyable, Hunger Games nous offre la vision d’un futur où la compétition mortelle à laquelle sont conviés les Tributs n’est pas sans rappeler les atroces combats de gladiateurs dans le Colisée de Rome où le peuple passif réclamait du pain et des jeux (Panem et Circenses). Certains Tributs sont même entrainés dès leur enfance pour ces jeux ignobles. Au-delà de la seule cruauté de ces luttes à mort, et des références à l’antiquité latine, tel le défilé des Tributs sur des chars avant le massacre (cf. scène d’introduction de la course de podracers de Star Wars La Menace Fantôme), le récit concernant le Capitole souligne également les contours d’une société dévorée par un goût démesuré du spectacle, du gaspillage éhonté des ressources pourtant limitées dans une société de consommation anéantie par l’oisiveté et l’ennui. Le monde d’Hunger Games, plus effrayant encore, reproduit certains travers de nos sociétés actuelles, où la téléréalité et les grands rassemblements sportifs se sont substitués aux jeux dans l’arène. C’est la fameuse société du spectacle qui tétanise les spectateurs devant leurs écrans ou dans les gradins du stade géant. Le spectaculaire pouvoir des images (le choc des photos…) de ce jeu mortel constitue un fil rouge dramatique. Les familles désespérées des condamnés à mort, leurs amis et voisins suivent l’émission avec inquiétude, sans broncher devant l’horreur qui pourrait s’abattre plus encore sur eux et leur District, alors que la capitale, passive, obéit à ses pulsions de voyeurisme, victime elle aussi, mais s’en sans douter, d’un gouvernement qui la prive de tout sens critique.


Catching Fire (L'Embrasement)
1er septembre 2009, 400 pages

Plutarch Heavensbee : "Ça commence à minuit."

Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la Victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole et son Président est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les Districts, le Président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte en commençant par le District 12. À l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss... À la fois symbole de la rébellion et marionnette d'une dictature sanglante, Katniss a le pouvoir entre ses mains… liées.

Ainsi, Katniss rentre au District 12 après avoir remporté les Hunger Games avec Peeta. À présent, elle n'a plus à se préoccuper de savoir ce que sa famille mangera à chaque repas, ni à se demander comment survivre. Mais d'autres questions, bien plus préoccupantes encore, viennent perturber sa tranquillité. En effet depuis sa victoire grandiose, inattendue et provocante, le Capitole est menacé par de nombreuses rébellions au sein des Districts. Ne se sentant pas l'âme d'une révolutionnaire, Katniss continue de s’interroger, égoïste et égocentrique, agaçante, passive face aux évènements. Bien qu’elle se révolte intérieurement, elle n'a pas le courage de ses opinions et, dans un premier temps, ne tente rien, pas la plus petite chose. Mais la menace du Capitole et du président Snow se fait plus violente à l'égard de ses proches. Et le cours des événements, l’oppression manifestement plus marquée du Capitole sur les Districts, vont l’embarquer dans une nouvelle arène, celle des Jeux de l'Expiation, les 75èmes Hunger Games. A partir de là, les évènements s'enchaînent sans temps mort et on se surprend à tourner les pages sans ne plus pouvoir s'arrêter. Dans la nouvelle arène, on est très loin du premier tome d'Hunger Games et les relations de groupes ou entre personnages sont plus importantes, y compris pour Katniss et Peeta qui, sous les conseils d'Haymitch, comprennent qu'ils vont devoir faire équipe avec d’autres Tribus qui ne sont pas que des ennemis, et qui prennent presque tous un visage, un caractère, un nom. A nouveau, Suzanne Collins évite toute violence gratuite, chaque mort restant une monstruosité du Capitole. Un à un, les rouages du mécanisme de la naissance d’une révolution se mettent en place. L'arène élaborée par le Capitole est, elle aussi, remarquablement ingénieuse. La dernière moitié du roman, où le lecteur se retrouve plongé dans l'arène, est trépidante et le son des coups de canon rythme le temps qui file à toute vitesse jusqu’à une fin confuse. Confusion brutalement ressentie par Katniss qui perd à nouveau tous ses repères. L'évocation de ce fameux District Treize, dont on ne savait à peu près rien, est à elle seule un coup de maître de Suzanne Collins. La révolution est en marche…


Mockingjay (La Révolte)
24 août 2010, 400 pages

Katniss Everdeen : "Une dernière condition… C’est moi qui tuerai Snow."

Ultime tome de la trilogie, ce roman est probablement le plus fort de la série. Dure, incisive et sans pitié pour ses personnages, Suzanne Collins tient ses promesses. Touchant et bouleversant, l'épilogue final est en demi-teinte, révélant les blessures profondes, physiques et psychologiques, qui marqueront à jamais Katniss et Peeta.

Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Ses exploits, lors de l’Expiation, ont déclenché le vent de la Révolte dont le souffle balayait les Districts depuis plusieurs mois. Désormais entre les mains du District 13, avec Gale, sa mère et sa sœur, Katniss va devoir, bien malgré elle, accepter son statut d’icône de la rébellion. Elle est le Mockingjay, le Geai Moqueur. Et le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Alors que Peeta est détenu prisonnier, les horreurs qu’elle a pu vivre durant les Hunger Games ne sont rien face au chaos de la guerre que lance le Président Snow sur tous les Districts rebelles. Le 12 est anéanti, à peine un petit millier de ses habitants survivent et trouvent refuge dans les installations souterraines du District 13. Les Hunger Games sont bien terminés, et c’est une guerre sans merci qui va métamorphoser nos héros.

La première partie du roman montre Katniss complètement dévastée et esseulée, tandis que Gale trouve enfin l'occasion de laisser éclater sa haine accumulée depuis tant d'années contre le Capitole. Quant à Peeta, prisonnier du Capitole, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Immergés dans la réalité d’une guerre civile, dont l’ampleur écrase nos héros, rien ne nous est épargné. La visite de Katniss dans l’hôpital de campagne du District 8 est particulièrement bouleversante et intense. La seconde partie est consacrée à l'assaut des rebelles sur le Capitole, et on retrouve un rythme plus soutenu, haletant, mais l'important n'est pas là. Suzanne Collins assène quelques vérités sur les idéaux qui mènent des êtres humains à se battre avec des armes ignobles, sans limites jusqu’au fanatisme pur et simple, au prix d’une autre dictature, au prix d’innocentes victimes. Enlever une vie humaine, voire une multitude, n’est jamais anodin…

Jusqu’où la haine réciproque qu’éprouve Katniss pour Snow la poussera-t-elle ?

Un roman crédible, amer et porteur d'un message essentiel.


Une digression

Dans Unforgiven (Impitoyable) (1992) de Clint Eastwood, Will Munny explique au Kid de Schofield :
"Tuer un homme, c'est quelque chose. On lui retire tout ce qu'il a et tout ce qu'il aurait pu avoir".
"It's a hell of a thing, killing a man. Take away all he's got and all he’s ever gonna have."


Le Capitole & les Districts

Le Capitole est situé quelques part dans les Rocheuses Nord-Américaines. Le District 12 serait localisé dans une ancienne région riche et dynamique nommée Appalaches. La localisation des autres Districts reste incertaine. Le continent a été victime de désastres naturels et est coupé du reste de la planète qui a été recouverte par les eaux.

Les Districts ont un niveau de vie décroissant en fonction de leur éloignement du Capitole, les Districts 11 et 12 étant de loin les plus pauvres tandis que le 1, le 2 et le 4 sont les plus riches. Le District 2 est très proche du Capitole. Les Districts ont des superficies et des populations variables, le District 12 n'ayant par exemple qu'une population de 8 000 individus tandis que le District 11 s'étend sur des milliers d’hectares et possède une importante population.

Les spécialités de chaque District :
    District 1 : Les objets de luxe, comme les meubles, les bijoux et les décorations intérieures.
    District 2 : Les objets de maçonnerie, comme les bâtiments de pierre, les routes et les outils.
    District 3 : La technologie, comme les divertissements, les gadgets et les appareils de communication.
    District 4 : La pêche, comme les poissons, les fruits de mer et les algues.
    District 5 : L'énergie, comme l'électricité, l'énergie nucléaire et les batteries.
    District 6 : Les transports, comme les trains à lévitation, les hovercrafts et les voitures.
    District 7 : Le bois, comme le papier, les matériaux de construction et les meubles.
    District 8 : Le textile, comme les vêtements, les uniformes des Pacificateurs et les perruques.
    District 9 : Les céréales, comme le blé, le maïs et le foin.
    District 10 : Le bétail, comme le bœuf, le porc et les volailles.
    District 11 : L'agriculture, comme les fruits, les légumes et les arbres décoratifs.
    District 12 : Les ressources minérales, comme le charbon, les métaux et les pierres.
    District 13 : Le graphite et le nucléaire, comme les substances radioactives et certains métaux et pierres.

Cinéma

L’adaptation cinématographique du premier roman "Hunger Games", réalisé par Gary Ross, est sortie en France le 21 mars 2012, et le 23 mars 2012 aux Etats-Unis.

Distribution :
    Jennifer Lawrence - Katniss Everdeen
    Josh Hutcherson - Peeta Mellark
    Liam Hemsworth - Gale Hawthorne
    Woody Harrelson - Haymitch Abernathy
    Elizabeth Banks - Effie Trinket
    Lenny Kravitz - Cinna
    Stanley Tucci - Caesar Flickerman
    Donald Sutherland - Président Snow
    Wes Bentley - Seneca Crane
    Toby Jones - Claudius Templesmith
    Alexander Ludwig - Cato
    Isabelle Fuhrman - Clove
    Jacqueline Emerson - La Renarde (Foxface)
    Leven Rambin - Glimmer
    Paula Malcomson - Mrs. Everdeen
    Willow Shields - Primrose Everdeen
    Dayo Okeniyi - Thresh
    Amandla Stenberg - Rue
    Jack Quaid - Marvel

Quatre films seraient prévus contrairement au nombre de livres parus. On ignore pour l'instant où se fera la césure dans les deux derniers romans.

La sortie du prochain film est prévue pour le 22 novembre 2013 aux Etats-Unis.


La Dystopie

La dystopie est le contraire de l'utopie.

L'utopie, c'est lorsqu'un auteur imagine un monde, une société dite "parfaite". Le premier inventeur de l'utopie est l'auteur anglais Thomas More qui en 1516 publia son roman Utopiae. Ce dernier évoquait une société idéale et cela lui permettait de critiquer la société anglaise de son époque.

La dystopie est un genre beaucoup plus récent, connu du grand public grâce à des romans comme Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley (1932), 1984 de George Orwell (1948), Farenheit 451 de Ray Bradbury (1953) ou encore la dystopie uchronique Rêve de Fer de Norman Spinrad (1972).

Les sociétés dépeintes dans les dystopies sont souvent "monstrueuses". Les auteurs imaginent des sociétés où les craintes les plus folles sont appliquées : règne de l'hyper-technologie et de la science sans conscience, division de la société en castes, totalitarisme, guerres, catastrophes naturelles et même jeux morbides. Et où les personnages passent d'une situation d’enfermement total à une situation de rébellion.

Depuis quelques années, les dystopies reviennent en force dans la littérature. L'actualité et la politique d'aujourd'hui donnent envie de comprendre le monde actuel et d’imaginer celui de demain. Les dystopies flirtent avec cet intérêt et aussi avec leurs cauchemars car l'idée de menace est entrée dans l'inconscient collectif. Elles anticipent les éventuelles dérives et leurs conséquences généralement terribles, et fertilisent notre réflexion sur l'évolution de nos sociétés. En effet, qui peut prédire le monde de demain dans un monde global qui évolue de plus en plus vite ?
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