
La réponse à ce mystère n'est autre que la contrainte scénaristique dont je fais l'hypothèse ici : grain de sable que l'on rencontre parfois dans le rouage des fictions et dont tout découle ensuite - au cinéma notamment, comme dans Le sixième sens et Usual suspects, qui m'ont valu de patienter jusqu'à la fin dès les vingt premières minutes.
Alors je vous le dis, je vous le dis... vous n'avez pas zappé ! Voici donc la suite, il est encore temps !
La contrainte scénaristique ! faire jouer le 1er rôle par le même acteur, Scott Bakula, pour éviter l'écueil d'un second rôle campant le héros - comme dans Le Prisonnier, où un acteur mou au possible tient l'imposture durant tout un épisode du numéro 6 d'ordinaire réservé à Patrick McGoohan, pour preuve s'il fallait s'en convaincre, épisode marginalisé & renié par la suite.
En d'autres termes, le rôle récurrent revient à Scott Bakula pour former une unité, une certaine continuité, jouant tour à tour au fil des épisodes de la série des personnages divers : un soldat privé de ses jambes, un musicien aveugle, une femme enceinte, un chimpanzé...
Cela n'en devient que plus cocasse certes, mais la vérité n'en reste pas moins que Sam Beckett ne cède son image à celle de son hôte que de l'autre côté du miroir, dans le passé de l'un comme le futur de l'autre, au nom de la contrainte scénaristique.