Une équipe de scientifiques et de militaires parvient enfin a enclencher le 9ème chevron d'une porte des étoiles. Petit rappel : 7 chevrons enclenchés dans une porte des étoiles permet de voyager à travers les portes d'une même galaxie (voir le film et stargate SG-1). Enclencher le 8ème chevron permet d'atteindre des portes situées dans une autre galaxie (voir Stargate atlantis).
Quid du 9ème chevron ? Et bien il permet d'atteindre le Destiny, un vaisseau des anciens perdu au fin fond de l'univers.
Une équipe mixte de scientifiques et de militaires parvient donc a atteindre le destiny, mais hélas sans aucun espoir de retour. Ils se retrouvent donc à la dérive dans ce vaisseau délabré, sans aucun moyen de contrôler son déplacement et surtout sans quasi rien pour survivre.
C'est une série sombre où aucun personnage n' est tout blanc ou tout noirs. Les scientifiques sont à bord du destiny contraints et forcés et la cohabitation entre les 2 factions va s'avérer plus que délicate. A tel point d'ailleurs que les 2 principaux personnages (Le Docteur Rush pour les scientifiques et le colonel Young pour les militaires) se vouent une haine tenace. Et cette haine est si tangible qu'ils peuvent même en arriver a essayer de se tuer.
C'est rare de voir une série où il y a une telle haine entre les personnages principaux. C'est d'ailleurs le fil rouge de la saison et cette tension anime tous les épisodes.
Car SGU est aussi une série sur l'ennui, ennui dans l'espace quand on n'a rien a faire que se laisser porter par un vaisseau spatial. Hélas cet ennui est aussi perceptible par le téléspectateur qui se retrouvent avec de nombreux épisodes languissants, où il ne se passe quasi rien. Et je dois avouer qu'il m'a fallu parfois mettre sur pause pour me réveiller dans certains épisodes tellement je commençais à dormir d'ennui.
Pourtant, et on le sent tout au long des épisodes, les auteurs maîtrisent bien les références des diverses série sf existantes. On trouve bien sur des références aux autres séries stargate (d'ailleurs si on ne connaît pas ces séries, on aura du mal à comprendre certaines situations, comme par exemple le moyen trouvé par les gens du Destiny pour communiquer avec la terre), mais on trouvera des références à d'autres séries comme star trek voyager, BSG ou bien encore... Cosmos 1999.
Et c'est surtout les références à Cosmos 1999 qui m'ont le plus marqué. Mêmes référence avec ce groupe à la dérive qui ne contrôle pas sa destination mais aussi parfois scénarios très proches, comme les épisodes 4 et 5 où le destiny se dirige vers un soleil sans aucun moyen de l'éviter et où les membres du destiny tentent de sauver ce qu'ils peuvent en envoyant une navette dans la direction opposée (Vous avez dit l'épisode "le soleil noir" de cosmos ? Bravo).
Bref SGU n'est pas une mauvaise série SF mais son rythme très lent, sa thématique plus proche d'un "2001" que d'un star wars en découragera beaucoup. A tel point qu'aux États-Unis, la série ne connaîtra que 2 saisons (sauf reprise de dernière minute par une autre chaîne) et ce n'est point étonnant pour une série qui à mon sens n'est pas destinée au large public mais aux seuls amateurs de pure hard sf.
2 saisons, 40 épisodes
Première diffusion en France le 29 octobre 2010
Première diffusion aux U.S.A. le 02 octobre 2009
Créée par Brad Wright, Robert C. Cooper en 2009
Avec : Robert Carlyle, David Blue, Justin Louis, ...
